Des vigneronnes passionnées et passionnantes

À l’occasion de cette rentrée de Septembre et des vendanges, Gard à Elles a souhaité mettre à l’honneur six vigneronnes qui ont pu faire déguster leurs vins à une centaine de femmes du réseau. Un moment de partage convivial.

Valérie Moine du domaine BEL AIR LA COTE, à Beauvoisin, en bio depuis 1998, a souhaité nous parler de la cuvée de la goutte du maître et de son blanc atypique issu d’un mariage de deux cépages très particuliers.

Jennifer Chabalier, du MAS CHABALIER , à Aubussargues, toute jeune vigneronne, a mis en avant son viognier unique puisque sa parcelle a été plantée sur un sol rocheux. La jeune femme a ouvert son exploitation en 2015 et est passionnée par la vigne depuis son enfance.

Saskia Léal Keijzer est à elle seule un mélange de plein de cultures, ses parents et grands-parents venant d’un peu partout en Europe, elle a elle même beaucoup voyagé. Juriste durant 12 ans à l’étranger, elle a fini par racheter des parcelles pour agrandir le domaine familial CHATEAU BOUCARUT à Roquemaure et se lancer dans la biodynamie.

Elisabeth Van der Bent, de la propriété EDGARD DUFES, a passé sa vie dans ses vignes de Langlade et nous a fait déguster 3 rouges de 2008, 2011 et 2015. Sa famille y travaille depuis 1600. « Dernier wagon d’un très grand train » dit-elle en se présentant, elle espère qu’un jeune de la famille prendra le relais.

Fanette Fessy, propriétaire du domaine de GALUS, à Meynes, près de Remoulins, est installée avec son époux sur ses 14 hectares. Ils travaillent en couple, produisent leur vins à deux et ont franchi le pas du bio il y a maintenant 10 ans.

Mathéa Coche représentait Catherine CATHONET  propriétaire du domaine DELEUZE-ROCHETIN à Arpaillargues. La jeune femme, chargée de la communication, tombé dans le monde viticole par hasard, semble y prendre goût. Elle nous a parlé de son blanc appellation Duché d’Uzès.

Ces 6 femmes ont parlé avec passion de leur vocations et de leur terroir, de l’importance de soigner la communication et le marketing, mais aussi des difficultés qu’elles rencontrent à cause des changements climatiques et de la nécessité de pouvoir s’adapter à ces évolutions.

Un grand merci à elles de nous avoir fait partager leur passion et déguster leurs vins .

Vous pouvez les retrouver sur Facebook ou sur leurs sites en cliquant dans les liens de cet article.