Emilie Fumet  » Les gâteaux ne font pas grossir » .

 

Un parcours atypique, une femme « hyperactive » qui a en permanence besoin d’apprendre. Voici le portrait d’Emilie Fumet, diététicienne- hypnothérapeute, qui a commencé sa vie professionnelle en tant qu’entraîneur de mammifères…

 

Passionnée de plongée dès l’âge de 14 ans, Emilie Fumet, un BTS d’ aquaculture et aquariologie en poche,  devient entraîneur de mammifères marins dans des parcs aquatiques célèbres en France et en Espagne. Au début, tout est rose, puis, au bout de 3 ans « on voit l’envers du décors par rapport aux conditions de vie et de travail des mammifères. En plus, à 23 ans, j’étais mal dans ma peau de femme. Toujours en short, en tongs je sentais le poisson même mes jours de repos ».

Fini, donc le rêve de petite fille. « Je me suis lancée comme défi de devenir une working girl en talons et tailleur ».

Emilie reprend des études pour devenir commerciale dans l’industrie pharmaceutique  et sort major de sa promotion. Elle  se révèle dans l’apprentissage des sciences. « J’aimais travailler au contact des médecins  et dans l’ambiance des cabinets médicaux ». Pourtant,  après quelques années, Emilie Fumet  estime avoir fait le tour de ce métier et commence à s’ennuyer. Peu de temps après la naissance de son premier enfant, elle donne sa démission. « J’avais une certitude, je voulais travailler pour moi ». La jeune femme fouille alors dans les formations liées au paramédical et reprend ses études pour devenir diététicienne.  Un DU en pédiatrie en poche, elle ouvre son cabinet de diététique mais découvre assez vite les limites de cette spécialité. Maman une seconde fois, Emilie Fumet suit donc une formation d’hypnothérapeute à Marseille qui vient compléter celle de diététicienne. L’hypnose lui permet alors de travailler le rapport  aux émotions. Spécialisée dans le traitement de l’obésité, Emilie Fumet obtient des résultats efficaces et son cabinet ne désemplit pas depuis 5 ans. Mais cela ne lui suffit pas.

Retour en arrière : à la naissance de sa fille, elle va développer, tout comme le nouveau-né, une allergie aux  protéines de lait. Elle va donc chercher comment contourner cette intolérance et se lancer dans la création de recettes sans protéines de lait, sans soja et sans gluten.

« Les gâteaux ne font pas grossir. On peut faire un éclair au chocolat sans lait et sans prendre de kilo » souligne la jeune femme qui vient d’achever l’écriture d’un livre de recettes et le shooting photos.

Il ne reste plus qu’à trouver une maison d’édition. Un défi qui n’effraie pas la jeune qui s’est lancée corps et âme dans ce projet pour « laisser une trace à mes enfants ».

Interview réalisée par Marie Laure Guerrier. Retrouvez toutes ses vidéos, astuces et interviews sur son site.